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Association Française des Techniques Hydrothermales

 

 

 

Association Française des Techniques Hydrothermales ARCHIVES

Application des UVc aux eaux thermales

 

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Généralités :
Définition :
Le rayonnement Ultraviolet C est une onde électromagnétique (longueur d’onde λ = 254 nm) qui agit sur les cellules vivantes – les chaînes ADN et ARN.
• Selon l’intensité (W/m²) et le temps de contact(s) on obtient une dose (mJ/cm²).
• Il s’agit d’une irradiation : la dose est cumulative vis-à-vis de la cellule.
• Toute cellule vivante peut être tuée par les UVc, ce n’est qu’une question de dose.
• Les UVc ne modifient pas la composition chimique de l’eau. (sauf cas particulier).
Réglementation en vigueur :
CIRCULAIRE DDASS de Janvier 1987 relative à l’application des UVc aux eaux destinées à la consommation humaine :
• dose ≥ 25 mJ/cm²
• dose de fin de durée de vie des lampes

Les eaux thermales :
Les eaux thermales sont des eaux :
• A risque bactérien
• Pour lesquelles on ne peut pas utiliser d’oxydants chimiques (par définition)
Les risques :
• Mise en fines gouttelettes
• Eaux chaudes ► vapeurs H2O
• Exposition des populations fragiles (Personnes âgées)
• Trajets des conduites pas toujours connus
Des doses uv adaptées aux applications
• Désinfection en circuit fermé : 40 mJ/cm2
• Désinfection en entrée de circuit : 40 à 80 mJ/cm2 (type eau potable)
• Déchloramination : 60 mJ/cm2

LES APPLICATIONS
Désinfection après stockage d’eau
Sécurisation en sortie de forage ou captage
Sécurisation microbiologique sur les réseaux au point d’utilisation.
Déchloramination
Qualité de l’eau
Qualité de l’air
Economies d’eau
Prévention des légionelles dans les circuits
Eau Chaude Sanitaire
La production d ’eau potable
Traitement des eaux de rejet

LES AVANTAGES
- Respect des critères de sécurité microbiologique des eaux.
- Technologie simple et efficace.
- Principe physique : pas de formation de sous-produit, ni de risque de sur-dosage.
- Possibilité de traitement combinée avec d’autres technologies.
- Investissement et maintenance peu coûteux.

Contexte et Objectifs
■ Contexte
• «Légionelles» = réel problème de santé publique.
• Directive biocide et Contraintes réglementaires.
■ Objec tifs :
• Disposer de moyens de sécurisation efficaces.
• Evaluation de performance de procédés «non chimiques».
- Pasteurisation Flash.
- Traitement UV.

Pasteurisation Flash
■ Essais laboratoire
• Objectifs :
- Estimation de la température de pasteurisation
- Estimation du temps de contact nécessaire
• Réalisé à Anjou-Recherche
■ Su ivi du site
• Objectifs :
- Validation terrain du procédé
• Installation en ERP – 7 étages – 100 douches
- Installation du «Pastolégio»
- Réseau en acier galvanisé bouclé
• Suivi :
- Installation de sondes de températures et enregistreur (chaufferie)
- Prélèvements et analyses d’eau tous les 15 jours (chaufferie et 3PU)
- Analyse des résultats

Conclusions - Pasteurisation flash
■ Essais laboratoire
► T = 70°C pendant 1 min
■ Essais sur site
• Efficacité du procédé sur la production.
• Recontamination dès l’arrêt du procédé.
- Procédé efficace sur la production.
- Peu efficace sur le réseau Non rémanent
Préconisations :
Installation sur site neuf.
Conclusions : Traitement UV
■ Essais laboratoire
► Dose de 400 J/m² => 5 Log10 d’abattement en légionelles
■ Essais sur site
• Eau d’appoint
- Fonctionnement discontinu non adapté
• Réseaux - Efficacité dépendante :
- Qualité de l’eau (entartrante, MES, T°C….)
- Pré-traitement de l’eau
- Encrassement de la gaine
- Nettoyage de la gaine et suivi de la dose
- Conception du réseau (bras morts, présence d’un biofilm)
- Sécurisation de l’installation
- Volume à traiter, débit, temps de résidence dans le réseau
- Procédé ponctuellement efficace
- Peu efficace sur le réseau Non rémanent
Préconisations :
Etude préalable de mise en oeuvre (préconisations techniques)
Maintenance régulière du réacteur (nettoyage et suivi de la dose).